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Gestion des déchets : fission nucléaire

Chaque année, l'industrie nucléaire française produit 1150 tonnes de déchets, 850 tonnes sont traitées pour extraire l'uranium et le plutonium et les 300 tonnes restantes ne sont pas traitées dans l'attente d'une décision d'EDF. Les déchets radioactifs sont produits à chaque étape du cycle de production : extraction de l'uranium, fabrication du combustible, exploitation des centrales, recyclage des combustibles iradié. Ils possédent plusieurs propriétés : le type de rayonnement émis (α,β,γ), l'activité (nombre de noyaux d'atomes qui se désintègrent spontanément par unité de temps) et la période radioactive ou demi-vie. On peut diminuer le nombre des déchets grâce au recyclage qui est privilégié pour l'uranium non consommé présent dans le combustible usé, et la quasi totalité du plutonium produit par la fission pour permettre de les réutiliser dans les réacteurs.

Les déchets restants sont classés en catégories:

  • Les déchets de très faible activité (TFA) ou déchets de type A qui proviennent essentiellment du démantellement des anciennes instalations nucléaires. Ils sont principalement constitué de bétons , gravats, plastique, ferrailes... Ils ont une radioactivité faible, de faible demi-vie et voisine de la radioactvité naturelle.

  • Les déchets faiblement ou moyennement radioactifs ayant une faible demi-vie ou de type A représentent près de 90% de l'ensemble des déchets. Il s'agit principalement d'objets servant pendant le fonctionnement des installations nucléaires ( gants, filtres, résines,...).

  • Les déchets faiblement radioactifs à demi-vie longue ou de type B contiennent principalement des déchets minéraux issus du traitement du minerai d'uranium, du démontage et de la récupération d'objets contenat du radium et des déchets graphites qui proviennent des premières centrales nucléaire électriques françaises.

  • Les déchets moyennement et hautement radioactifs ayant une demi-vie longue ou de type C contiennent des éléments radioactifs dont la décroissance radioactive peut s'étendre sur plusieurs centaines, ou même millions d'années. Ils proviennent principalement des usines de fabrication de combustibles nucléaires, et des usines de retraitement de ceux-ci. S'ils contiennet 95% de la radioactivité totale, ils ne constituent que 3% du volume des déchets radioactifs français ( soit 10g par habitant).

Les déchets, après avoir été placés dans les catégories citées ci-dessus, sont ensuite stockés dans différents endroits. Les TFA et les déchets de faible ou moyenne radioactivité à vie courte sont stockés en surface sur 2 sites : la Hague et Soulaines. Les déchets à vie longue, eux , sont confinés dans du verre (c'est ce qu'on appelle la vitrification) ; puis ils sont stockés en surface ou enfouits dans des couches géologiques profondes.

Dans le cas particulier de la France, le plutonium et l'uranium appauvri sont recyclés en Mox permettant ainsi d'économiser de l'uranium enriche et de réduire la quantité de plutonium parmi les dechets. Le terme MOX est l'abréviation de « Mélange d'OXydes » (ou Mixed OXides en anglais), Il y a acuellement 24 réacteurs autorisés à utiliser le MOX, au Japon et en Suisse le Mox est aussi consommé.


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